A l’ère de la banalisation de la médecine esthétique en général et des injections en particulier, la demande se fait de plus en plus jeune pour les injections. Cependant le sujet de l’âge en est réellement un – reposant sur plusieurs questions : commencer trop jeune au risque de tomber dans l’addiction ? Y passer trop tard au risque que le résultat soit décevant. Alors à quel âge est-il acceptable de commencer si jamais c’est ce que l’on décide ?
Pour répondre à toutes ces questions, il faut tout d’abord comprendre la démarche du changement que l’on cherche à entreprendre.
Quelle est la raison de l’injection ?
Il convient de distinguer entre :
- Les injections destinées à corriger un défaut
Quand on parle de défaut, le terme est évidemment à prendre avec des pincettes car chaque visage dispose d’un charme qui lui est propre et que lui a donné la nature. Seulement les technologies de médecines esthétiques permettent d’harmoniser une lèvre asymétrique ou presque inexistante pour redonner un peu de féminité. Il est aussi possible d’harmoniser le profil du visage en remplissant un menton fuyant ou corriger une bosse sur le nez, etc.
- Les injections destinées à transformer le visage
Il y a une subtilité car il y a une différence entre chercher à enjoliver son visage et chercher à vouloir des pommettes saillantes alors que l’on n’en a pas et que ce n’est pas sa morphologie initiale.
Surtout si votre demande concerne la deuxième raison, réfléchissez-y à deux fois. Elle peut être assez immature dans la vingtaine, mais plus réfléchie au fur et à mesure que l’on s’approprie son visage et que l’on prend de l’âge. Il ne s’agit pas de dissuader qui que ce soit d’avoir recours aux injections : ceci-dit, on ne le répètera jamais assez, si un praticien vous pousse à la consommation : fuyez !
Quelle hygiène de vie ?
Nous ne sommes pas toutes égales devant les facteurs comme la génétique, et certaines patientes ont la peau qui vieillissent effectivement plus vite que d’autres. D’autres facteurs sont à prendre en compte, comme le stress, mais aussi l’exposition à la position, au soleil, la pratique sportive régulière, le manque de someil, le tabac et l’alcool. Entretenir votre peau à l’aide d’une routine beauté (ne serait-ce que l’hydrater matin et soir) peut avoir un impact incommensurable !
Toxine Botulique ou Acide Hyaluronique ?
Il convient désormais de distinguer entre :
- L’Acide Hyaluronique qui est un produit de comblement
- La Toxine Botulique est un produit qui vient anesthésier la ride au niveau musculaire
Pour plus de détail, voir notre article sur le sujet.
En fonction de l’endroit que l’on cherche à injecter, c’est-à-dire une ride d’expression ou une ride plus marquée, le médecin doit injecter l’un ou l’autre des produits. Dès lors que l’on cherche à réhydrater une zone, c’est de l’acide hyaluronique que l’on utilisera.
Concrètement
- Avant 30 ans : c’est le moment idéal pour les traitements d’injection de toxine botulique au visage pour empêcher l’apparition des premières rides
- Avant 40 ans : Les premières rides s’installent, et on peut les traiter
- Entre 40 et 50 ans : On peut injecter les rides avant qu’elles ne soient trop profondes
- Après 50 ans : on peut toujours atténuer ou réduire les rides
Si vous le faites, faites-le pour vous !
On donne souvent l’exemple de ces femmes qui se font injecter pour récupérer leur ex, pour redonner du piment dans leur vie de couple, pour garder leur mari – breaking news : ça ne marche pas ! Et quoi qu’on laisse entendre, avoir recours à la médecine esthétique n’est pas un acte dénué de sens, c’est un moment qu’on s’offre à soi et cela doit être murement réfléchi. Nous recommandons, comme c’est le cas en chirurgie avec le délai légal de réflexion, de réfléchir pendant deux semaines entre votre rendez-vous et vos injections.
